Pour les résidents ou les proches qui présentent des troubles neurocognitifs, une composante principale concerne les habilités de communication. En effet, les troubles de la communication sont très fréquents chez les personnes atteintes de troubles cognitifs. Ils constituent une barrière aux soins et à la socialisation et a des impacts importants, à la fois sur la qualité de vie des résidents et leurs aidants naturels que sur le personnel. Les préposées aux bénéficiaires et les aidants naturels ont besoins d’être formés et outillés pour faire face aux défis variés qui se révèlent avec plus d’acuité en situation de crise.
La bienveillance et la bientraitance vise le bien-être, le respect de la dignité, l’épanouissement, l’estime de soi, l’inclusion et la sécurité de la personne et il existe plusieurs façons d’en faire preuve envers les aînés(es). La plus déterminante consiste à se mettre dans la peau d’une personne vivant avec les troubles neurocognitifs mais la seconde consiste à placer la personne au centre des actions. En d’autres termes, il faut chercher à valider et à comprendre ses désirs, ses habitudes, ses attentes et ses besoins en la consultant, en ne présument jamais, en discutant de son parcours de vie et en considérant la personne dans sa globalité. C’est aussi favoriser le sentiment d’autonomie et de contribution, favoriser l’estime de soi et la valorisation, favoriser l’inclusion sociale et briser l’isolement en alliant (savoir-faire) et (savoir-être).